Résumés par intervenant > Ceyte Hadrien

Comment favoriser la réussite de tous les enfants dans leur parcours scolaire, et ce dès la maternelle? Les liens fonctionnels entre mobilité infantile & fonction d'inhibition
Hadrien Ceyte  1@  
1 : Institut des Sciences du Mouvement, UMR 7287
Aix Marseille Université, CNRS

Une des caractéristiques prégnantes chez les jeunes enfants d'âge scolaire (6-7 ans) est leur grande mobilité. Il est d'ailleurs très courant (trop?) de lier cette mobilité infantile à des difficultés d'ordre attentionnel, voire pire, de la qualifier d'hyperactivité (1er trouble psychiatrique de l'enfance). En effet, parmi ces enfants « mobiles » la grande majorité ne présente aucun déficit cognitif ce qui soulève la question du rôle de cette mobilité apparemment excessive: Est-ce que la mobilité infantile est systématiquement délétère à l'attention de l'enfant d'âge scolaire, et donc à ses apprentissages?

Par ailleurs rappelons que parmi les enfants d'une même classe d'âge 10% sont nés prématurément. Bien que non malades, ils présentent de plus grands risques d'avoir des troubles des apprentissages et classiquement il est rapporté que ces enfants manifestent une mobilité corporelle supérieure à celle observée chez les enfants du même âge nés à terme. 

Dans cette communication je présenterai des travaux realisés à la maternité régionale de Lorraine manipulant à la fois les contraintes posturales et les consignes de mobilité corporelle chez des enfants nés à terme ou nés prématurément afin d'étudier leurs effets sur les performances d'une des trois fonctions attentionnelles: l'inhibition d'interférence. Cette présentation sera aussi l'occasion de présenter l'axe de réflexion de nos travaux testant l'interdépendance entre mobilité corporelle infantile et performances cognitives.


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